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Photo de Frank Pons

Salto arrière au Cirque du Soleil

Me voilà de retour après une longue absence que vous excuserez, je l’espère. J’ai été capturé par une session d’automne avec de nombreux cours et projets de recherche. Je lance la nouvelle série de billets avec une nouvelle pas très réjouissante (les problèmes rencontrés par le Cirque du Soleil), avant d’attaquer avec une nouvelle plus heureuse (ou pas) dans une ou deux semaines: le retour au jeu de la Ligue nationale de hockey.

Le journal de l’Université, Le Fil, m’a demandé de commenter la situation du Cirque du Soleil et vous trouverez mes réponses à la journaliste Pascale Guéricolas dans l’article Trois questions à Frank Pons. Néanmoins, je voulais ajouter quelques précisions dans ce billet.

L’admirable Cirque du Soleil
Tout d’abord, comme beaucoup de Québécois et de gens à travers le monde, je voue une incroyable admiration au Cirque du Soleil, tant pour la création artistique (que de souvenirs de mes premiers spectacles à Las Vegas!) que pour l’entrepreneuriat et le développement des affaires.

Néanmoins, l’industrie du divertissement est exigeante et les consommateurs en veulent toujours plus, ils souhaitent être constamment surpris ou émerveillés… Malheureusement, le PLUS coûte cher (on le voit avec certains blockbusters au cinéma ou avec le coût des mégaconcerts) et le Cirque du Soleil, comme les autres, a dû investir pour se renouveler et aussi pour s’étendre. Pas de problème quand tout va bien et que les partenaires et les spectateurs embarquent. Mais en temps de crise (comme celle que l’on vit), il est moins facile de délier les cordons de la bourse. La juxtaposition de ces facteurs fait qu’on peut rapidement passer de lion dominant à lion grippé.

Le Cirque du Soleil et la formidable marque qu’il a développée resteront des références dans le domaine du divertissement, mais il faut apprendre à vivre avec un contexte moins porteur. Même si certaines mesures sont déplaisantes et dures pour les employés, la survie et la renaissance du lion passe par là et j’avoue être assez confiant. Car n’oublions pas que le Cirque du Soleil a déjà réinventé le concept de cirque il y a quelques années quand son image était au plus bas! Le miracle se produira à nouveau -)) Je donne quelques pistes d’avenir dans l’article, mais je suis sûr que moi aussi je serai surpris par le futur… du moins je l’espère!

L’homme impossible à dissocier de la marque
Pour finir, quelques mots sur la dernière partie de l’article du Fil où je parle de Guy Laliberté. Il est bien évident que le Cirque ne serait pas ce qu’il est sans Guy Laliberté et qu’aucunement je me permettrais de juger ses actions autrement que pour admirer le créateur, l’entrepreneur et le gestionnaire.

Néanmoins, sur le plan stratégique, et étant impossible de dissocier Guy Laliberté de la marque Cirque du Soleil, je pense que certaines de ses activités et initiatives personnelles (qu’il a tout à fait le droit et le loisir de réaliser… et de profiter de son travail comme tout le monde bien sûr) auraient dû être moins médiatisées pour ne pas altérer ou modifier l’image de marque du Cirque… Mais est-ce vraiment possible au Québec quand on est le symbole du succès?

Signé: Un admirateur optimiste du Cirque du Soleil

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