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Rendez-vous avec le sommeil

Au boulot sous les étoiles

Nuitetoilee-VanGogh
Nuit étoilée sur le Rhône, Vincent van Gogh

Travailler la nuit n'est pas sans conséquences pour le corps humain. Mais certaines adaptations sont possibles.

À la fin de la journée, alors que nous rentrons du travail pour préparer le souper, d’autres prennent le chemin du boulot. Et pendant que nous tombons endormis, des policiers, des infirmières ou des machinistes luttent contre le sommeil pour faire leur «journée» de travail. Ces professionnels de la nuit, qui constituent 20% des travailleurs des pays industrialisés, soumettent alors leur corps à un stress physique intense, souvent au péril de leur santé et de leur sécurité.

«Nous sommes des animaux diurnes, programmés pour être actifs le jour et dormir la nuit», souligne Marc Hébert1, professeur à la Faculté de médecine. Et nul ne pourra jamais devenir un véritable oiseau de nuit, car il est impossible d’inverser totalement l’horloge biologique interne qui contrôle nos périodes d’éveil et de sommeil.

Par contre, il est possible d’aider le travailleur de nuit à s’adapter, tel un voyageur en décalage horaire. «En jouant avec la lumière, on peut déplacer les aiguilles de l’horloge interne à son insu pour que les signaux d’endormissement ne surviennent que vers la fin de la nuit», soutient Marc Hébert.

«Et tenter de prévenir ou de traiter les difficultés de sommeil de ces travailleurs en cernant mieux les variables sociales –comme la satisfaction au travail– et les aspects psychologiques –comme des symptômes dépressifs– qui peuvent influencer le sommeil», ajoute la professeure à l’École de psychologie Annie Vallières2. »

Publié le 7 novembre 2012

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