Le magazine Contact

La zone d'échanges entre l'Université Laval,
ses diplômés, ses donateurs et vous

Le magazine Contact

Printemps 2004

Des personnes qui font toute la différence

Les bénévoles, les employés, les étudiants et les chercheurs unissent leurs efforts.

PLACE AUX BÉNÉVOLES!

    Une des clés du succès d’une campagne de financement, c’est la motivation des solliciteurs. Cette année, plus de 200 béné­voles ont accepté de s’engager dans la campagne De toutes les révolutions, volet communauté universitaire. Leur but: contribuer à l’atteinte de l’objectif de 1,5 M$…leur plus important défi à ce jour.

Ils prennent le temps de rencontrer leurs collègues de travail un à un et de répondre à leurs questions au sujet des diverses possibilités de dons. Grâce à cette forme de sollicitation par les pairs, la campagne voit son taux de participation augmenter de façon significative.

Comme le souligne Jean Arsenault, conseiller en formation au Service des ressources humaines de l’Université et solliciteur bénévole, un taux de participation élevé sur le campus est un argument de poids lors des sollicitations à l’externe. «Ce volet est l’amorce d’une vaste campagne, la plus importante de l’histoire de notre université, dit-il. Son succès à l’échelle de la communauté universitaire aura un effet d’entraînement par la suite auprès des diplômés, amis et organisations qui seront sollicités.»

«Aujourd’hui, quand je vois le résultat des campagnes passées, ajoute-t-il, je suis fier de m’y être engagé, que ce soit pour le pavillon Alphonse-Desjardins, la Bibliothèque ou le Jardin Roger-Van den Hende. Et le fait d’amener des collègues à considérer l’importance de leur contribution à la présente campagne est une autre façon de participer à la cause.»

Pour Christine Tremblay, coordonnatrice des programmes coopératifs au Département de génie des mines, de la métallurgie et des matériaux, et solliciteuse bénévole, participer à la campagne lui permet de soutenir les efforts des étudiants. «Je suis en étroite relation avec les étudiants comme responsable des stages coopératifs et je suis moi-même étudiante à temps partiel, mentionne-t-elle. Je connais bien leurs besoins et c’est pourquoi leur soutien financier me tient particulièrement à cœur. Il m’apparaît important qu’ils bénéficient de conditions optimales pour préparer leur carrière et leur avenir. La Fondation me fournit l’encadrement nécessaire et me donne la chance de jouer un rôle actif dans la communauté.»


DES EMPLOYÉS PLUS QUE GÉNÉREUX

    L’Université Laval doit une partie de sa réussite à la générosité de milliers de donateurs, qui, par leur effort collectif, permettent depuis de nombreuses années la réalisation de projets multiples. Cette année, La Fondation de l’Université Laval offre aux membres de la communauté universitaire de faire un don parmi plus de 250 fonds et chaires, à l’occasion de la campagne De toutes les révolutions. Quand vient le temps d’investir dans la cause de l’éducation, les raisons abondent!

«D’abord et avant tout, je suis un diplômé de l’Université Laval et j’en suis très fier, affirme Jean Plante, professeur au Département des fondements et des pratiques en éducation. J’ai le profond sentiment que ma contribution à la Fondation aide mon alma mater à offrir une formation de meilleure qualité, de nombreux services à la communauté, une bibliothèque mieux équipée, des bourses d’études aux étudiants, une recherche mieux financée, etc.»

Mille et une raisons de contribuer

Pour sa part, Claire de Billy, chargée de cours à la Faculté des sciences de l’administration, souhaite promouvoir les études supérieures dans ce domaine. «Le Fonds Jacques-de Billy, visant à inciter des étudiants détenant un diplôme de premier cycle en droit à poursuivre des études de deuxième cycle en administration des affaires, répond donc à mes objectifs, dit-elle. De plus, ce fonds constitue un pont entre deux disciplines essentielles au bon fonctionnement et à l’évolution de la société. Une contribution à la Fondation, c’est aussi une affaire de famille!»

Quant à Patrick Robardet, ombudsman de l’Université Laval, son geste philan­thropique est motivé par un sentiment de reconnaissance envers l’Université ainsi que d’appartenance à celle-ci. «Le don est une manière, aussi, de signifier ma volonté de maintenir cette appartenance en appuyant la mission et l’activité de l’Université, explique-t-il. S’ajoute l’idée de communauté qui suppose un partage de valeurs et d’intérêts communs, et des liens entre les membres passés, présents et futurs.»

C’est dans cette optique que Lise Jacques, agente de secrétariat au Département de finance et assurance, se joint aux donateurs pour assurer la continuité d’une chaire qui a encore beaucoup à offrir. «Je travaille pour la Chaire en assurance L’Industrielle-Alliance de l’Université Laval depuis plusieurs années, mentionne-t-elle. J’ai pu suivre son évolution et son ouverture sur l’industrie de l’assurance, constater la qualité de l’enseignement dispensé aux étudiants et des recherches qui s’y effectuent. Si cela a été possible, c’est grâce aux nombreux dons qu’elle a reçus au fil des années.»


LES ÉTUDIANTS PARTENAIRES


    Les étudiants sont au cœur de la mission de l’Université Laval et aussi sa plus grande fierté. C’est pour cette raison que la campagne De toutes les révolutions consacrera plusieurs dizaines de millions de dollars au financement des programmes de bourses d’études, de stages, à l’achat de livres et d’équipement informatique, etc. Mais saviez-vous que les étudiants sont aussi de grands donateurs de l’Université Laval?

Petit retour en arrière

En 1988, les étudiants de la Faculté des sciences et de génie ont innové en créant les fonds d’investissement étudiants (FIE), une première au Canada. Formidables outils de développement, les FIE sont maintenant présents dans la plupart des facultés. Chaque année, les FIE répondent à des besoins diversifiés tels que le réaménagement de locaux, l’achat d’équipement informatique et de laboratoire, de livres et de revues, de banques de données, etc.

Pour Monia Aïssiou, étudiante en relations publiques à l’Université Laval, les FIE sont essentiels à l’amélioration de l’environnement pédagogique et matériel des étudiants. «Par exemple, grâce au FIE, les étudiants de la Faculté des lettres ont pu acheter de l’équipement pour l’APARTE, le Centre de ressources en recherches théâtrales. Cette acquisition a eu un impact important sur la qualité de l’enseignement et nous sommes fiers d’y avoir contribué», mentionne-t-elle.
 
Le principe de ces fonds repose sur le partenariat: lorsqu’un étudiant s’inscrit à une session, il verse automatiquement 15$ au fonds de sa faculté; la Fondation de l’Université Laval verse 20$; l’Université, 15$; et la faculté, 5$. En 2002-2003, 2 304 466$ ont été versés dans les FIE, dont près de 800 000$ par les étudiants. Des centaines de projets ont ainsi été réalisés grâce notamment à la contribution financière et à la créativité des étudiants et des étudiantes de l’Université Laval.


INVESTIR DANS LA RECHERCHE


    Si la recherche connaît un si grand succès à l’Université Laval, c’est notamment parce que des milliers de personnes croient aux nombreuses forces des chercheurs d’ici et leur donnent la possibilité de les mettre à contribution. La Fondation de l’Université Laval, par sa campagne De toutes les révolutions, offre aux membres de la communauté universitaire l’occasion de donner vie à encore plus de travaux de recherche.

Marcel Lebel, professeur titulaire à la Faculté de médecine et chercheur au Centre de recherche de l’Hôtel-Dieu de Québec du Centre hospitalier universitaire de Québec, dirige le groupe de recherche Né­phro­logie-hypertension, qui s’est vu récemment octroyer une subvention importante des Instituts de recherche en santé du Canada pour un projet commun intitulé «La santé cardiovasculaire en insuffisance rénale». Ce groupe de recherche inaugurera bientôt une chaire de néphrologie. «Ce projet, qui s’insère dans la campagne De toutes les révolutions, nous permettra notamment de recruter des chercheurs de calibre international et de rivaliser avec les meilleurs centres en Amérique du Nord», dit-il.

«Il est en effet devenu essentiel de développer des interventions thérapeutiques plus efficaces, puisque 22% des adultes canadiens souffrent d’hypertension arté­rielle, un facteur important de risques pour les complications cardiovasculaires telles que l’infarctus du myocarde, l’accident vasculo-cérébral et l’insuffisance rénale. De plus, la presque totalité des insuffisants rénaux sont hypertendus», précise-t-il. Parmi tant d’autres exemples, les travaux de l’équipe du professeur Lebel illustrent la nécessité de la recherche faite à l’Université Laval dans l’avancement de la société.

D’autres coups de maître résultent du talent des professeurs-chercheurs d’ici qui ont ainsi produit la première fraise nutraceutique du monde. C’est encore ici qu’on a mis au point un nouveau traitement pour les joueurs pathologiques, fabriqué des tissus cutanés in vitro, conçu une banque de données unique sur la musique canadienne, identifié l’ancêtre commun de toutes les plantes vertes, développé la philosophie pour les enfants, etc. C’est également ici que nous avons innové en mettant sur pied la Chaire Religion, spiritualité et santé, la Chaire en droit de l’environnement et la Chaire d’études maghrébines Rabah-Bitat.

«Chaque année, les professeurs-chercheurs de l’Université Laval se voient attribuer de nombreux prix ou médailles, ajoute Marc Lebel. On reconnaît de toute part l’excellence de leur enseignement et de leurs travaux de recherche. Ce n’est pas un hasard donc si des milliers de donateurs choisissent chaque année d’investir dans la recherche à l’Université. D’ailleurs, plusieurs recherches sont menées en partie grâce à l’argent versé par les donateurs.»

Les dons amassés auprès des membres de la communauté universitaire durant la campagne permettent d’améliorer de façon certaine l’enseignement et la recherche à l’Université Laval, qui maintient ainsi sa renommée… De toutes les révolutions !
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