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Printemps 2009

Médecine du coeur

Marie-Hélène Marchand rêve de faire rimer médecine et humanisme. Portrait d'une étudiante hors du commun.

Qui ne souhaite pas avoir un médecin de famille empathique et dévoué? Marie-Hélène Marchand promet de devenir ce genre de médecin. Mais à moins d’être pauvre ou marginal, il y a peu de chance de compter un jour parmi ses heureux patients.

Pour cette étudiante engagée, c’est en soignant les défavorisés que la médecine a le plus de résonance. «On peut être un très bon médecin sans s’impliquer dans la communauté, reconnaît-elle sans hésitation. Chacun doit trouver ce qui a un sens pour lui. Moi, je trouve la médecine communautaire hyperstimulante.»

La médecine familiale par choix
C’est pour encourager cette étudiante à poursuivre son engagement communautaire par la voie de la médecine familiale que le Collège des médecins de famille du Canada lui a récemment décerné une bourse de 10 000 $. L’association médicale remet chaque année 17 bourses à des étudiants canadiens exceptionnels, dans l’espoir d’infléchir leur choix de spécialité. Dans le cas de Marie-Hélène Marchand, la décision était déjà prise. «Autrefois, les étudiants optaient pour la médecine familiale un peu par défaut. Les choses ont changé. La médecine familiale correspond davantage à mes valeurs et à celles des gens de ma génération parce qu’elle fait une large place à la qualité de vie et à l’humanisme.»

C’est à la suite d’un détour de cinq ans, où se sont entremêlés études en biologie et voyages en Asie et en Amérique du Sud, que la jeune femme est venue à la médecine. Depuis,
elle profite de toutes les occasions pour travailler auprès des démunis, dans la basse-ville de Québec, en Slovaquie et au Mali. Et elle a contribué à la mise sur pied du Fonds étudiant de médecine pour la santé internationale qui finance des stages à l’étranger.

Comment imagine-t-elle son avenir? «Je veux faire de la médecine de rue, travailler auprès des gens des Premières Nations et participer à des missions à l’étranger. Il me faudrait trois vies pour tout faire.»
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