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Automne 2005

Mieux s’attaquer aux maladies du rein

La pharmaceutique Agmen Canada financera une chaire de recherche en néphrologie.

    Selon la Fondation canadienne du rein, 12 Canadiens apprennent chaque jour qu’ils souffrent d’insuffisance rénale. En 2000, ils étaient près de 25000 en traitement (dialyse ou autre) et on peut s’attendre à ce que ce nombre ait doublé d’ici 2010. Cette croissance s’explique par le vieillissement de la population –la moitié des nouveaux patients ont plus de 65 ans–, mais également par l’augmentation importante des cas de diabète et par les complications liées à l’hypertension artérielle.

La néphrologie est l’un des axes prioritaires de l’Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ, premier hôpital en Amérique, au nord du Mexique (1639). On y trouve le plus important centre de dialyse et de transplantation rénale au Québec, lequel dessert les malades de tout l’Est de la province. Plus de 60 greffes et près de 40 000 traitements de dialyse y sont effectués chaque année. L’Hôtel-Dieu est un centre affilié à la Faculté de médecine de l’Université Laval.
 
Un groupe de recherche reconnu

Pour appuyer cette mission d’excellence dans les soins et l’enseignement, un solide secteur de recherche a été développé. L’équipe de chercheurs, dirigée par le Dr Marcel Lebel, a vu son potentiel reconnu par les Instituts canadiens de recherche en santé (ICRS) par l’octroi d’une subvention de groupe de 1,25 million$. Le projet ainsi financé porte sur la santé cardiovasculaire associée aux maladies rénales chroniques.

Bien que considérée comme chef de file en matière de traitement de l’insuffisance rénale, la région de Québec connaît des difficultés de recrutement de chercheurs de haut calibre afin de compléter son équipe. La compétition avec les autres universités canadiennes est féroce. Il devenait donc essentiel d’offrir un plan de carrière et un poste permanent garanti par une chaire.

La Fondation de l’Université Laval a contribué de façon tangible à l’émergence de cette équipe de recherche multidisciplinaire par la création, il y a quelques années, du Fonds de recherche en néphrologie de l’Université Laval. Toujours en partenariat avec la Fondation, le groupe de recherche Néphrologie-hypertension inaugure maintenant une Chaire de néphrologie.

Un outil indispensable

La Chaire a été créée grâce à l’appui d’une compagnie pharmaceutique, Amgen Canada. Cette entreprise a acquis une solide réputation pour ses efforts de recherche en vue d’améliorer la qualité des soins des patients en insuffisance rénale, notamment en traitement de l’anémie et de l’hyperparathyroïdie secondaire, ainsi que pour son engagement dans l’éducation et dans l’amélioration de la disponibilité des soins.

«Ce partenariat avec Amgen contribue à renforcer la très grande renommée de l’Université Laval en matière de recherche, expliquait le vice-recteur à la recherche par intérim , Claude Paradis, à l’occasion du lancement officiel de la Chaire, en mai dernier. En effet, l’Université excelle dans de nombreux domaines. Grâce à la compétence de ses chercheurs, elle occupe aujourd’hui le 5e rang parmi les 50 universités canadiennes en ce qui a trait au financement total reçu pour ses activités de recherche. Pour l’année 2004 seulement, l’Université a reçu plus de 220 millions$ en fonds de recherche de différents organismes. Avec son réseau de centres hospitaliers affiliés, elle compte plus de 1200 chercheurs de toutes les disciplines, dont la réputation et la qualité permettent de la positionner parmi les grandes universités de recherche.»

Les travaux de l’équipe de Marcel Lebel illustrent la nécessité de la recherche faite à l’Université pour l’avancement de la société. «Chaque année, les professeurs-chercheurs de l’Université Laval se voient attribuer de nombreux prix ou médailles, souligne le Dr Lebel. On reconnaît de toutes parts l’excellence de leur enseignement et de leurs travaux de recherche. Ce n’est donc pas un hasard si des milliers de donateurs, à l’exemple de la compagnie Amgen, choisissent d’investir dans la recherche à l’Université.»
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