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Hiver 2019

Quand fierté rime avec fidélité

Une diplômée en relations industrielles poursuit son engagement comme donatrice depuis près de 40 ans.

Tout a commencé à la fin de ses études. Dès la réception de son diplôme, Danièle Deschênes (Relations industrielles 1979) a eu envie de contribuer au développement de son programme d’études. «À l’époque, l’Université Laval s’avérait un précurseur dans le domaine. Elle était la seule à parler de conventions collectives et de syndicats dans sa formation», affirme la donatrice, qui ressent toujours une grande fierté à l’égard du Département des relations industrielles.

En fait, l’unité, qui soufflait ses 75 bougies en 2018, fait pratiquement partie des gènes de Danièle Deschênes. Son père, Jean-Paul Deschênes, en a été le directeur de 1969 à 1976 et y a enseigné comme professeur de 1956 jusqu’à sa retraite, en 1999. De plus, son frère et une de ses deux sœurs en sont aussi diplômés. «Les soupers de famille étaient souvent animés par des discussions entourant les enjeux des milieux de travail et les avancées dans ce domaine d’études. Mon père m’a d’ailleurs enseigné.»

Soutenir l’enseignement et la recherche en relations industrielles au sein de son alma mater représente aussi, pour la donatrice, une façon de poursuivre l’œuvre de son père, lui qui a joué un rôle important dans le développement des programmes afin qu’ils répondent aux besoins des clientèles changeantes. Mis sur pied en 1943, à une époque marquée par la guerre, le Département s’est distingué dès ses débuts par son approche pluridisciplinaire. Encore aujourd’hui, la sociologie, l’économie, le droit, l’histoire et la psychologie y sont intimement liés pour accéder à une meilleure compréhension du milieu du travail.

Retraitée depuis 2016, Danièle Deschênes a eu une carrière dynamique, notamment en tant que directrice des ressources humaines à l’Ordre des comptables professionnels agréés du Québec. «J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à relever des défis stimulants tout au long de ma vie professionnelle. J’aime le côté humain de ma profession et la possibilité qu’elle m’offre d’aider les gens», confie-t-elle.

Bien que son retrait du monde du travail lui impose un suivi plus rigoureux de son budget, la diplômée souhaite poursuivre son engagement. Pour autant qu’on la sollicite! À ses yeux, les relances effectuées par la Fondation sont essentielles pour fidéliser les donateurs. «Nous sommes sollicités de toutes parts et les outils de communication nous submergent d’informations. Si les causes qui nous tiennent à cœur ne se montrent pas le bout du nez, elles risquent de perdre notre aide», explique-t-elle.

D’autres organisations et causes bénéficient de la généro­sité de Danièle Deschênes, notamment le CHU Sainte-Justine, la recherche sur le cancer et sur la maladie d’Alzheimer, Centraide, la Croix-Rouge ainsi que le Centre d’action bénévole de la Vallée-du-Richelieu auquel elle offre de son temps. Cette passionnée des chevaux, deux fois grand-maman, accorde une grande place à la philanthropie dans son quotidien. «C’est essentiel dans une société comme la nôtre. Pour la faire avancer, pour qu’elle se démarque, nous avons besoin que chacun fasse sa part en donnant selon ses moyens. C’est cela qui nous unit les uns aux autres.»

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