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Hiver 2019

Tendances et particularités alimentaires selon trois diplômés à l’étranger

Des diplômés racontent leurs découvertes culinaires en Californie, en Australie et en Chine.

Ces témoignages s’inscrivent dans la suite de l’article 5 raisons de manger des insectes.

État de la Californie: un mélange d’influences
Tony Aubé (Communication 2012; Design multimédia 2014) vit en Californie, où il travaille pour une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information localisée à Palo Alto, dans la région de San Francisco. «Ici, jusqu’à 30% des gens que je rencontre sont végétariens. Presque tous les restaurants, de même que les services de traiteur, et ils sont nombreux, offrent sur leur menu une option végétarienne.»

Mais le végétarisme côtoie un autre type d’alimentation qui lui semble totalement opposé, raconte le diplômé: la soul food. «C’est une cuisine de tradition afro-américaine qui mélange le gras, le sel et le sucre. Par exemple, j’ai essayé le Luther Burger, qui est un hamburger fabriqué avec des beignes plutôt qu’avec du pain.» À ne pas consommer tous les jours, note-t-il.

Tony Aubé souligne également que, dans la Silicon Valley, le repas du midi est presque toujours offert par l’employeur sur le lieu de travail. «Parfois, c’est même le déjeuner et le souper. Les plus grosses compagnies, comme Google, embauchent leurs propres chefs, qui gèrent plusieurs restaurants à l’interne où la nourriture est gratuite pour les employés.»

Australie: des plats typiques incontournables
Après avoir résidé quelque temps au Vietnam, Annie-Pierre Fortier (Administration des affaires 2013) habite maintenant la ville de Perth, en Australie de l’Ouest. Elle travaille au recrutement étudiant pour l’Université Murdoch.

Depuis 2014, elle s’est habituée aux coutumes alimentaires australiennes qui, selon elle, ressemblent à celles du Québec, à l’exception de quelques particularités, notamment la réelle culture du BBQ. «Les sausage sizzles, un peu l’équivalent de nos hot-dogs, sont très populaires. Il y a aussi le snag, une tranche de pain blanc non grillée avec, dessus, une saucisse cuite sur le BBQ. Assez simple, mais vraiment bon.»

Une autre habitude alimentaire typique de l’Australie est celle des pies et des sausage rolls servis en guise de goûter lorsqu’on est en voiture. «Chaque village se targue de faire la meilleure pie au pays. C’est une pâte feuilletée garnie, un peu comme une minitourtière. Il y en a avec des morceaux de bœuf, avec ou sans bacon, au poulet au cari, etc. C’est sincèrement le meilleur fastfood à mon goût! Les sausage rolls (saucisses roulées dans une pâte feuilletée) se trouvent dans tous les dépanneurs.» Enfin, impossible de ne pas mentionner le vegemite. «Les Aussies ne peuvent s’en passer. C’est une tartinade à base de levure concentrée issue de la production de bière. Ils en mettent sur leurs rôties, le matin, et en donnent aux enfants en collation. Moi-même, je me surprends parfois à avoir envie d’une toast avec du vegemite et des tranches d’avocat. Quel délicieux combo!»

Chine : un appel aux cinq sens
Mathieu Cormier
(Études internationales 2007) habite Shanghai depuis sept ans. Après avoir été directeur des Services économiques du Bureau du Québec et vice-consul du Canada à Shanghai, il vient de lancer Niapisco, sa propre compagnie de services-conseils en import-export.

«En Chine, on mange de tout, toujours et tout le temps, raconte le diplômé. Que ce soit pour un repas en famille ou un dîner d’affaires, la nourriture est vraiment au cœur de la vie des Chinois.» Les cuisines régionales sont diversifiées et riches en aliments de toutes sortes, mentionne-t-il. «Les plats ultra-épicés de Chengdu, à l’ouest, les nouilles et le canard laqué de Pékin, au nord, les dimsum (petits mets) de fruits de mer de Shenzhen, au sud, ou encore les raviolis de Shanghai, à l’est.»

Et les cinq sens sont vraiment importants, poursuit Mathieu Cormier. «Il faut que ça sente, que ça croque, que ça goûte! Manger du crabe et des crevettes avec la carapace est courant et vu comme un délice!» Comme autres particularités, l’entrepreneur mentionne les langues de canard, les concombres de mer ou les pieds de poulet. Quant aux insectes, ils ne sont pas aussi prisés en Chine qu’en Thaïlande. «On en retrouve davantage dans les cuisines du Sud, dans la province du Guangdong. La riche teneur en protéines des criquets, des larves, des grillons et des scorpions fait le bonheur des populations plus rurales.»

 

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