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Photo de Louis-Philippe Lampron

Droits et libertés: toujours en marche

La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) fête aujourd’hui ses 70 ans.

En cette Journée internationale des droits de la personne, il convient de saluer le travail constant de toutes celles et de tous ceux qui contribuent à actualiser et à défendre la pertinence des dispositions qui ont été enchâssées dans ce document fondamental, certes, mais qui ne relève pas du sacré.

En effet, la pire manière de défendre les droits et libertés de la personne, 70 ans après leur déclaration universelle, serait de se contenter d’en référer aux dispositions de la DUDH de la même manière qu’on référerait aux dispositions d’un texte religieux hors duquel il ne peut exister de salut. Les garanties de la DUDH relèvent d’une démarche éminemment pragmatique et non pas d’un quelconque «droit naturel» qui serait figé dans le temps.

Un contre-pouvoir essentiel
Les objectifs poursuivis par les rédacteurs de ce texte fondamental – soit la consécration des principaux attributs des régimes démocratiques et la protection des individus et groupes minoritaires contre d’éventuels abus cautionnés par la majorité au sein des différents États qui composent la communauté internationale – doivent demeurer au cœur de la démarche de valorisation et de protection des droits et libertés de la personne.

Aujourd’hui plus que jamais, il convient de rappeler que les droits et libertés protégés par la DUDH – et par le large éventail de textes nationaux qui en ont découlé, comme les chartes canadienne et québécoise – appartiennent à l’ensemble de la population. Ils représentent un contre-pouvoir essentiel permettant de remettre en cause les décisions des titulaires de la puissance publique lorsque celles-ci s’écartent trop de ce qui est nécessaire au bien-être de l’ensemble de la population.

Merci, donc, à des organismes comme la Ligue des droits et libertés, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, la Commission canadienne des droits de la personne, Amnistie internationale Canada francophone et bonne Journée internationale des droits et libertés de la personne à toutes et à tous!

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  1. Publié le 16 décembre 2018 | Par Rezki Djerroudi

    Les textes cher Monsieur existent bel et bien mais qu'en serait-il de la volonté manifeste de l'entité nationale censée être le garant de son respect et qui tente de créer une entorse à l'effet de lui permettre un habillement politique dans le seul but d'attiser les feux de la haine en animant les galeries à défaut de ne pouvoir s'atteler à réaliser un projet de société harmonieuse et inclusive. La démocratie véritable est celle qui consiste à conforter les citoyens d'un même pays dans leur de comportement pour peu que celui-ci ne puisse nuire à l'ordre public. Si paradoxalement la politique des enchères à tendance à vouloir se substituer à la raison d'État, elle contraint néanmoins une partie de la société qui se voit éternellement stigmatisée à se tenir en tout temps sur ses gardes des contrecoups assénés par certains esprits mal éclairés colportés par une presse aux ordres. La loi qui peine à protéger la minorité s'affaiblit elle-même pour laisser le champ libre à la majorité dictatoriale. Cordialement

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