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Il va toujours y avoir du sport

Le sport comme école de la vie

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Appartenance au groupe, développement personnel, motivation scolaire, les avantages des activités sportives pour les jeunes sont nombreux lorsqu'elles s'accompagnent de mesures adéquates.

Le confinement expérimenté ce printemps a donné naissance à un drôle de paradoxe. Coincés à la maison, plusieurs se sont lancés comme jamais dans l’activité physique. Des images de coureurs parcourant les rues désertées, d’adeptes d’entraînement en circuit ou de yogis dans leur salon ont envahi les réseaux sociaux. La situation particulière causée par la pandémie a peut-être poussé les adultes à retrouver un plaisir présent naturellement dès l’enfance, celui de bouger. Un plaisir qui participe au développement des jeunes, tant sur le plan des aptitudes physiques que sur les plans personnel et émotionnel.

Longtemps centrée sur les bénéfices du sport liés à la prévention des maladies cardiovasculaires, ou sur l’amélioration générale des conditions physiques, la recherche étend désormais son rayon d’action. Les répercussions de cette activité sur la santé mentale des jeunes sportifs intéressent de plus en plus les chercheurs, tout comme son influence sur le développement des habiletés de vie. Persévérance scolaire, sentiment d’appartenance à un milieu, atteinte d’objectifs, apprentissage de l’échec, autant d’acquis sont envisageables pour les jeunes quand leur pratique sportive se déroule dans de bonnes conditions.

Christiane Trottier

Explorer, jouer, se développer
Ces conditions passionnent Christiane Trottier1, professeure au Département d’éducation physique. Spécialisée en développement positif des jeunes dans le sport, elle constate que de nombreux éléments entrent en jeu en matière de bonnes pratiques sportives.

«Il faut d’abord s’assurer que l’enfant apprécie l’activité dans laquelle son parent l’a inscrit, indique la chercheuse. Les jeunes aiment naturellement bouger, mais certains adultes ont tendance à imposer leur choix au moment de l’inscription à un cours de natation, de ski alpin ou de patinage artistique.»

À ses yeux, en plus de pouvoir faire leurs propres choix, il est aussi important pour les jeunes d’expérimenter différentes activités sportives pour trouver celle qui leur convient le mieux. Œuvrant de concert avec plusieurs entraîneurs qui travaillent auprès d’eux, Christiane Trottier constate également que la pratique d’un sport doit avoir lieu dans un environnement sain et positif. À 8 ou à 10 ans, l’apprentissage de la discipline sportive passe souvent par le jeu, qu’il s’agisse d’une chasse aux trésors ou de défis. Plus tard, l’autonomie donne des résultats intéressants avec les adolescents, plus susceptibles de s’attarder à d’autres aspects de la pratique sportive. Les entraînements doivent donc être modulés en fonction de l’âge et du développement du jeune.

1 Christiane Trottier est aussi intervenante auprès de l’Institut national du sport du Québec et membre de l’Association canadienne de psychologie du sport.

Publié le 12 juin 2020

  1. Publié le 24 juin 2020 | Par Lise guay

    Bravo pour cette initiative destinée à éduquer notre belle jeunesse !

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