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Hiver 2012

Du renfort en enseignement de l’agroéconomie

Parmi les huit nouvelles chaires de leadership en enseignement, figure celle consacrée à la mise en marché collective des produits agricoles.

La Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation a établi, au fil des ans, une fructueuse collaboration avec l’Union des producteurs agricoles (UPA) et ses groupes spécialisés. Aujourd’hui, cette collaboration prend la forme d’un soutien financier de l’ordre de 300 000$ de l’UPA pour la création de la Chaire de leadership en enseignement (CLE) de la mise en marché collective des produits agricoles.
 
La titulaire de cette nouvelle CLE, Annie Royer (Agroéconomie 2002), en voit déjà les retombées positives dans le secteur québécois de l’économie agroalimentaire, en tout premier lieu pour la formation. «Nous allons identifier les mesures qui pourront nous aider à mieux former les futurs professionnels du secteur sur le fonctionnement et les défis de ce mécanisme de commercialisation qu’est la mise en marché collective, soutient-elle. Et pour y parvenir, nous élaborerons des techniques d’enseignement qui favorisent un apprentissage optimal basé sur la réalité du milieu.»
 
Détentrice d’un doctorat de l’Université Paris I portant sur l’analyse économique de la mise en marché collective du lait au Québec, Annie Royer apporte de solides connaissances dans un champ d’études pour lequel la Faculté n’avait pas de ressources professorales spécialisées. L’Université Laval devient la première au Québec à détenir ce type d’expertise.
 
Mme Royer a le mandat de développer, dans les programmes d’agroéconomie, un champ fondamental de l’enseignement orienté vers l’organisation et le fonctionnement de la mise en marché collective des produits agricoles. Ce modèle de commercialisation encadre les relations entre les producteurs et les acheteurs afin de favoriser une mise en marché efficace et ordonnée des produits agricoles.
 
Un partenaire de longue date
L’UPA et ses groupes spécialisés n’en sont pas à leur premier partenariat avec l’Université Laval. En 2003, ils ont contribué à la création d’une autre chaire, soit la Chaire d’analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective, dotée d’un fonds capitalisé de 1,5 M$. Depuis lors, des étudiants ont pu réaliser une vingtaine de mémoires de maîtrise et deux thèses de doctorat, fait remarquer Daniel-Mercier Gouin, directeur du Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation. «Ces mémoires et thèses, note-t-il, ont permis la publication de nombreux articles, mais surtout la formation de professionnels plus outillés qui œuvrent au bénéfice du développement du secteur agricole et agroalimentaire québécois.»
 
La participation de l’UPA et de ses groupes spécialisés à la création de la Chaire d’analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective et de la Chaire de leadership en enseignement de la mise en marché collective des produits agricoles fait d’elle un partenaire de premier ordre pour l’Université Laval. Un partenariat qui a un impact significatif sur le développement du secteur agricole et agroalimentaire québécois en constante évolution pour s’adapter aux défis grandissants d’une économie mondialisée.
 
Qu’est-ce qu’une CLE
Conçues par l’Université Laval pour développer les compétences de la main-d’œuvre en fonction des besoins des collectivités et pour attirer des professeurs de haut niveau, les chaires de leadership en enseignement constituent un important moyen de renforcer le potentiel d’innovation pédagogique. La création d’une telle chaire nécessite l’engagement financier d’un partenaire externe pour une durée minimale de cinq ans. Cet appui correspond annuellement à au moins 50% du salaire d’un titulaire de chaire, en sus d’un montant de 15 000$ par an pour la réalisation d’activités de formation et d’innovation en enseignement.
 
Lancées en mai 2011, les CLE sont actuellement au nombre de huit. Elles touchent des disciplines aussi variées que la théologie, l’éducation des sciences et du développement durable, la formation en génie des mines, et la formation en génie minéralurgique, en plus des domaines agroalimentaires.
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