Le magazine Contact

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Hiver 2010

En un éclair

Des nouvelles de différents projets que les donateurs encouragent.

FONDS DE BOURSE SUR LES MAMMIFÈRES MARINS
Le chercheur Mike O. Hammill est un spécialiste des phoques et autres mammifères marins du Québec pour Pêches et Océans Canada. Heureux dans son domaine, il désire encourager l’émergence de nouveaux chercheurs. C’est pourquoi il vient de créer le Fonds de bourses sur les mammifères marins à la Faculté des sciences et de génie. Par des bourses de 1000$, ce Fonds encourage les étudiants de 2e et 3e cycles inscrits en biologie et dont les recherches portent sur les mammifères marins. Chef de la Section des mammifères marins depuis 1998 à l’Institut Maurice-Lamontagne, M. Hammill est membre à vie de la Society for Marine Mammalogy et de l’Institut arctique de l’Amérique du Nord. Un expert qui n’hésite pas à plonger pour offrir son aide.

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NOURRIR LA PASSION DU PATRIMOINE ET DE LA LANGUE

Par un don de 100 000 $, la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec concrétise son désir d’agir pour sauvegarder notre patrimoine et promouvoir la langue française dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches. Des bourses seront ainsi remises à des étudiants de premier cycle en sciences historiques et études patrimoniales –du Québec en particulier– et en enseignement secondaire (français, langue maternelle ou histoire). En plus d’offrir des bourses substantielles, la Société encourage le souvenir, la protection et la mise en valeur de la mémoire collective chez les étudiants des facultés des lettres et des sciences de l’éducation.

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DES SOLUTIONS CONTRE LA SÉCHERESSE AU MAGHREB

Grâce au soutien de SNC-Lavalin, un tout nouveau volet de recherche sur les eaux est intégré à la Chaire d’études maghrébines Rabah-Bitat de l’Institut québécois des hautes études internationales. Outre l’utilisation et le recyclage des eaux usées, ces recherches aborderont l’optimisation des eaux en irrigation ainsi que l’efficacité énergétique et l’utilisation de l’énergie solaire. La sécheresse constitue le plus grand défi du Maghreb; SNC-Lavalin et l’Université se réjouissent de contribuer à le relever par leur savoir-faire, leurs recherches et la mise en œuvre de solutions.

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ACTION, RÉACTION

Patrick Couture et Stéphane Huard s’estiment chanceux d’avoir un bon boulot. Conscients que leur réussite dépend en bonne partie de leurs diplômes, ils veulent redonner un peu de ce qu’ils ont reçu et aider les futurs diplômés de la Faculté des sciences de l’administration. Leur façon de passer à l’action: un don conjoint de 25 000$ qui fait naître le Fonds des générations émergentes. Ce fonds permettra de donner des bourses aux étudiants de 1er cycle en administration et de 2e cycle en sciences comptables. En plus, les deux hommes comptent créer un club philanthropique pour inciter d’autres audacieux à imiter leur geste d’engagement social. Une invitation originale qui appelle une réponse enthousiaste.

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UNE SUCCESSION DE BELLES HISTOIRES

Grâce à un don planifié, un couple hors du commun poursuit son action sociale au-delà de la mort. Elle est arrivée de Roumanie, lui de Hongrie. Le Québec est devenu leur patrie, et la vie les a réunis. Fort de ses formations en droit, en science politique et en sciences sociales, Nicolas Zay devient d’abord professeur à l’Université Laval en 1966, puis directeur de l’École de service social. Il fonde ensuite le Laboratoire de recherche en gérontologie sociale, qu’il dirige de 1973 à 1985. Diplômée en traduction de l’Université Laval, Suzanne Kelemen-Zay est traductrice à la pige.

Leur collaboration culminera avec la rédaction du Dictionnaire-manuel de gérontologie sociale, que Nicolas Zay publie en 1981. Cet ouvrage majeur et les réalisations de ce spécialiste du vieillissement le feront connaître comme le père de la gérontologie sociale au Québec. Couple sans enfant, les Kelemen-Zay désiraient soutenir l’enseignement et la recherche. À la suite du décès de son époux, Suzanne Keleman-Zay a créé le Fonds Nicolas-et-Suzanne-Zay en gérontologie sociale, qu’elle a pourvu en capital par testament. Quand elle est décédée à son tour, leur projet s’est concrétisé. On peut maintenant parler d’eux comme des parents de la gérontologie sociale.
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