Le magazine Contact

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Hiver 2017

Un encouragement à la poursuite des études

Cinq diplômés en sciences de l'administration ont créé autant de fonds de bourses pour soutenir des étudiants économiquement défavorisés.

Les situations financières des étudiants ne revêtent pas toutes les mêmes couleurs. Certaines brillent au soleil plus que d’autres. En effet, derrière ceux qui ont les moyens d’accéder aux études universitaires se cachent encore des personnes pour qui ce rêve est très difficile à réaliser.

C’est précisément pour aider ces personnes que vient de naître la formule des fonds de bourses pour situations financières précaires de la Faculté des sciences de l’administration. Cinq diplômés, touchés par la dure réalité que vivent certains étudiants, ont créé chacun un de ces fonds. Deux d’entre eux, déjà grands donateurs à l’Université Laval, ont livré leurs motivations à Contact: Claude Gariépy (Administration des affaires 1976) et Pierre Lépine (Sciences commerciales 1960).

Pour Claude Gariépy, président et chef de la direction de Colabor, entreprise qui œuvre dans la distribution de produits alimentaires, ces bourses répondent à un réel besoin.

«Par ce fonds, je peux aider les étudiants qui n’ont pas eu la même chance que moi de terminer leurs études à l’Université. Même si, au Québec, les frais universitaires sont demeurés plus bas que dans le reste de l’Amérique du Nord, il y a encore des gens pour qui les études sont inaccessibles. Je considère l’éducation extrêmement importante et c’est la meilleure façon de sortir de la pauvreté.»

Pierre Lépine, retraité, a choisi de participer à ce fonds lorsqu’il a appris que, chaque année, des étudiants doivent abandonner leurs études par manque de soutien financier. «J’ai ainsi voulu diriger mes contributions vers des étudiants de ma faculté pour les aider à surmonter des difficultés financières qui pourraient les empêcher de poursuivre leurs études.»

Des critères stricts
Et le besoin est là. En 2016, pour 5 bourses offertes, 23 candidatures répondaient aux critères d’éligibilité, pourtant très serrés. En plus de présenter un excellent dossier scolaire, le candidat doit monter un budget et faire la preuve que ses revenus sont insuffisants pour payer ses études. Il doit notamment rendre compte des efforts déployés pour augmenter ses revenus et diminuer ses dépenses. L’éloignement de sa ville d’origine ou un problème de santé figurent parmi les facteurs pouvant expliquer la situation financière précaire de l’étudiant.

Depuis longtemps, la philanthropie fait partie de la vie de ces deux diplômés, qui ont gardé un lien fort avec leur alma mater. Claude Gariépy considère important de faire sa part pour aider les plus démunis: «J’ai une politique personnelle de don que j’ai toujours respectée. Naturellement, au début, j’effectuais des dons plus modestes et, petit à petit, je les ai augmentés. Je répartis mes dons selon les causes qui me tiennent à cœur.»

Quant à Pierre Lépine, il soutient financièrement sa faculté depuis 45 ans. «Dès que j’ai pu, une fois diplômé, j’ai souhaité redonner à mon alma mater. Il y a tellement de besoins non comblés dans notre société! Ceux qui le peuvent devraient apporter une contribution supplémentaire à celle qui offre un avantage fiscal.»

Pour le moment, la Faculté compte sur trois autres donateurs: Jean-Robert Blouin (Administration des affaires 1962), Claude Fortier (Sciences commerciales 1951) et Yves Potvin (Sciences commerciales 1953). Les cinq philanthropes ont une chose en commun: avoir trouvé le fonds qui correspond à leur préoccupation. Claude Gariépy le confirme de belle façon: «J’ai trouvé le gant qui sied à ma main.» 

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