Le magazine Contact

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Printemps 2006

La compassion en cadeau

L'historien Yves F. Zoltvany combine dons et legs pour appuyer la recherche sur les maladies dégénératives.

    Fils d’un artiste sculpteur hongrois, Bela Zoltvany, et de Éliane Fortier, de Sainte-Marie de Beauce, Yves F. Zoltvany est sans contredit un homme de vision. Auteur de plusieurs ouvrages sur la Nouvelle-France, cet historien, qui a enseigné dans les universités Waterloo, McGill et Western Ontario avant de faire carrière à l’Université Laval de 1974 à 1985, n’a pas le regard tourné exclusivement vers le passé.

«La courbe démographique du Québec est éloquente: la population vieillit et, d’ici quelques années, les besoins en matière de soin pour cette partie de notre société seront énormes», explique-t-il. Ayant eu l’occasion de constater à quel point les services aux personnes en fin de vie doivent être améliorés, M. Zoltvany a posé un geste d’une grande générosité, fait de compassion et d’attachement.
 
Au bénéfice de la société

En octobre 2005, il versait un don de 12 000$ à la Faculté de médecine de l’Université Laval afin de jeter les bases du Fonds Yves-F.-Zoltvany. Ce fonds vise le développement de la recherche et de l’enseignement en gériatrie, soins palliatifs, maladie d’Alzheimer et autres maladies neurodégénératives liées au vieillissement. D’autres dons seront faits par M. Zoltvany au cours des prochaines années, et le Fonds sera ultimement consolidé par un legs dont la somme s’élèvera à environ 3,5 millions$.

«On m’a déjà dit que j’aurais dû faire carrière sur Wall Street plutôt que sur un campus, raconte le donateur en souriant. Mais une chose est sûre, je gère cet argent avec soin et prudence afin que la société puisse en bénéficier. C’est mon souhait, et c’est à l’Université Laval que je confie, en quelque sorte, le mandat de le réaliser.»

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LA TENDANCE AU DON PLANIFIÉ


    Lorsqu’il s’agit de philanthropie universitaire, nos voisins du sud ont une longueur d’avance, il faut bien le dire. Le soutien financier à l’alma mater va quasiment de soi chez les diplômés universitaires états-uniens. Le don planifié, en particulier, est bien ancré dans leurs mœurs. Du côté des universités francophones du Québec, le phénomène est plus récent, mais la tendance semble s’affirmer depuis quelques années.

Qu’est-ce qu’un don planifié? C’est un don qui se prépare dès maintenant en établissant des modalités dans un document officiel, mais qui sera réalisé à une date ultérieure. La forme la plus courante de ce type de don est le legs. Le donateur peut offrir une partie ou la totalité de ses actifs, ou encore le reliquat de sa succession. Le legs apporte des avantages fiscaux importants. Il peut être affecté soit au développement général de l’Université ou d’une faculté, soit à une fin précise comme un fonds de bourses, la Bibliothèque, etc.

En choisissant le don planifié comme véhicule de générosité, un donateur inscrit son geste dans la durée et permet à l’établissement qu’il soutient de  se tourner pleinement vers l’avenir.
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