Le magazine Contact

La zone d'échanges entre l'Université Laval,
ses diplômés, ses donateurs et vous

Le magazine Contact

Printemps 2007

La Gaspésie et les Îles ont une chaire

Pour en apprendre plus sur les chaires et sur une donatrice qui contribue à la Chaire de recherche et d'intervention sur la Gaspésie et les Îles.

QU’EST-CE QU’UNE CHAIRE DE RECHERCHE?

En 2002, l’Université Laval créait la Chaire multifacultaire de recherche et d’intervention sur la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine. Une chaire est une structure de recherche qui reçoit un financement particulier. Pour un donateur, la formule des chaires permet de soutenir un ou des objectifs définis; dans ce cas-ci, la revitalisation de la Gaspésie et des Îles.

La mise sur pied d’une chaire nécessite un engagement financier important dès sa création. Il peut s’agir de dons d’individus, de sociétés ou d’organismes. Une chaire est gérée par un comité directeur et dirigée par un titulaire. Ce dernier présente un budget annuel, et des subventions lui sont alors accordées par son comité directeur. Un comité scientifique peut aussi être rattaché à une chaire. En vertu d’ententes entre l’Université et la Fondation, c’est cette dernière qui s’occupe de la sollicitation et de la gestion liées aux chaires.

Une chaire peut être capitalisée ou non, c’est-à-dire que les dons peuvent être soit placés pour utilisation d’une partie des intérêts, soit utilisés en entier. La capitalisation contribue à assurer la pérennité d’une chaire tout en permettant la réalisation d’activités annuelles en accord avec l’objectif défini. C’est le cas de la Chaire multifacultaire de recherche et d’intervention sur la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine.

L’Université Laval compte de nombreuses chaires. Une trentaine, dont l’aspect financier est géré par la Fondation, peuvent recevoir des dons individuels. Une centaine d’autres relèvent plutôt d’un partenariat de recherche entre l’Université et un organisme subventionnaire gouvernemental ou non, comme les chaires de recherche du Canada et les chaires CRSNG. Pour plus de renseignements sur les fonds et les chaires de l’Université Laval, consultez le site Internet de la campagne de financement au
www.detouteslesrevolutions.com.

***

JULIE HÉMOND, DONATRICE À LA CHAIRE

De ses étés passés sur le bord du lac Matapédia, lorsqu’elle était enfant, Julie Hémond garde des souvenirs empreints de chaleur, de beauté et de la lumière toute particulière de ce coin de pays, la Gaspésie. Splendeur d’une région aux enjeux qui dépassent de loin ses frontières. «Ce qui se passe dans une portion du fleuve peut avoir des impacts importants ailleurs au Québec», plaide Mme Hémond, employée à la Fondation de l’Université Laval et donatrice à la Chaire de recherche et d’intervention sur la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine.
 
Alliant le geste à la pensée, cette jeune femme passionnée a choisi d’investir dans cette chaire dont la mission colle parfaitement à sa vision des choses. «Les intervenants de la Chaire agissent de manière concrète et leurs champs d’action sont multiples. Par exemple, on ne peut pas demander aux PME de se préoccuper de développement durable si elles-mêmes ne sont pas en mesure d’assurer leur viabilité», explique Julie Hémond. Pour aider les entreprises, la Chaire y multiplie les interventions par l’entremise, entre autres, de la Faculté des sciences de l’administration. «Il faut partir de la base, estime-t-elle, sensibiliser les populations et leur donner les outils nécessaires à la réalisation de leur plein potentiel.» Les nombreux projets de la Chaire, elle connaît… «Je me tiens au courant de ce qui se fait chaque année, et je constate que l’argent que j’investis est utilisé à 100%. J’ai le sentiment de participer, à ma façon, au développement de cette région.»

Julie Hémond apprécie également que la Chaire mette l’accent sur l’attraction et la rétention des jeunes en région. Depuis sa création, la Chaire a attiré des centaines d’étudiants sur le territoire de la Gaspésie et des Îles afin qu’ils participent à différents projets, comme la mise en valeur et l’aménagement du paysage ou la caractérisation des potentiels agroforestiers. Certains de ces étudiants ont craqué pour l’endroit et pour la qualité de vie qui y est offerte. C’est le cas de Véronique Laveau, diplômée en service social et récipiendaire du trophée Personnalité AVENIR par excellence du Gala Force AVENIR, en 2000. Mme Laveau a déménagé avec sa petite famille dans cette région après y avoir fait un stage.

Et qui sait, peut-être Julie Hémond renouera-t-elle avec ses souvenirs d’enfance dans un avenir prochain…

Haut de page
  1. Aucun commentaire pour le moment.