Le magazine Contact

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Hiver 2007

La médecine en apesanteur

Une étudiante en médecine familiale se laisse tenter par la médecine spatiale.

    Caroline Rhéaume rentre d’un stage en médecine aérospatiale d’un mois offert au Centre spatial Johnson, à Houston. L’étudiante en médecine familiale et titulaire d’un doctorat en physiologie cadiovasculaire faisait partie du petit groupe de quatre candidats retenus par l’Agence spatiale canadienne (ASC) pour parfaire leurs connaissances auprès de médecins de la NASA. «Les astronautes sont sélectionnés pour leurs qualités exceptionnelles, mais ce sont des humains et il faut s’occuper de leur santé avant, pendant et après les missions spatiales, souligne Mme Rhéaume. Ils ont aussi des problèmes particuliers parce qu’exposés aux radiations solaires, à l’apesanteur et au niveau élevé de bruit dans la navette.»

Caroline Rhéaume avait auparavant participé à deux stages en médecine spatiale en Allemagne et en Russie – en plus de donner naissance à une petite fille l’an dernier. L’ASC l’encourage à poursuivre en médecine spatiale. Les perspectives d’emploi y sont encore limitées, mais on anticipe une hausse de la demande puisque la NASA caresse plusieurs projets de vols habités, notamment des missions lunaires dans la prochaine décennie et une mission vers Mars aux environs de 2030. La jeune mère est encore tiraillée entre sa carrière de médecin de famille, ses intérêts pour la recherche en physiologie en apesanteur et l’appel de la médecine de l’espace.
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