Archives des À la recherche de la mémoire - Contact http://www.contact.ulaval.ca La zone d'échange entre l'Université, ses diplômés, ses donateurs et vous. Tue, 21 Mar 2017 14:38:53 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.1 4 pistes de recherche pour vaincre l’alzheimer http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/4-pistes-de-recherche-vaincre-lalzheimer/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/4-pistes-de-recherche-vaincre-lalzheimer/#comments Wed, 16 Nov 2016 15:00:57 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=30003407 «Alzheimer», un mot qui fait presque aussi peur que «cancer». Avec raison! On n’en meurt pas rapidement, mais la longue dégénérescence du cerveau qu’entraîne la maladie est ô combien atroce pour qui en souffre. Perte de mémoire d’abord bénigne, puis …

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«Alzheimer», un mot qui fait presque aussi peur que «cancer». Avec raison! On n’en meurt pas rapidement, mais la longue dégénérescence du cerveau qu’entraîne la maladie est ô combien atroce pour qui en souffre. Perte de mémoire d’abord bénigne, puis de plus en plus incapacitante, jusqu’à ne plus pouvoir parler, ne plus reconnaître personne, ne plus savoir marcher, ni manger, pour finir grabataire, incapable de respirer, dans une profonde absence à soi et au monde. 

On ne connaît pas encore précisément les causes de cette dégénérescence, mais on sait que la maladie se caractérise toujours par un enchevêtrement neurofibrillaire dans le cerveau et par des dépôts de protéines qui se forment graduellement autour des neurones, créant des «plaques séniles» contre lesquelles les défenses immunitaires s’avèrent impuissantes. Mais il y a de l’espoir. Partout, des chercheurs s’activent pour trouver des remèdes à cette maladie qui n’est pas une condition obligatoire de la vieillesse. À l’Université Laval, quatre équipes de pointe explorent des avenues tout à fait prometteuses… à long terme. 

1-  Combattre l’alzheimer par l’immunothérapie

Quand Serge Rivest a proposé au monde scientifique sa théorie sur la possibilité de combattre l’alzheimer à l’aide des cellules immunitaires produites par le malade lui-même, en 2006, il a été accueilli par un scepticisme général. Les microglies, ces cellules immunitaires du système nerveux, contribuent davantage au problème qu’à la solution, croyait-on. On faisait valoir qu’en essayant d’éliminer les dépôts de protéines amyloïdes dans le cerveau –les plaques séniles caractéristiques de la maladie d’Alzheimer–, les microglies provoquent plutôt une inflammation qui fait mourir les neurones. 

::Serge Rivest

Serge Rivest

«Une décennie plus tard, 9 articles scientifiques sur 10 nous donnent raison», se réjouit le professeur du Département de médecine moléculaire et directeur du Centre de recherche du CHU de Québec1. Avec son équipe, Serge Rivest a démontré que si les microglies du cerveau restent effectivement impuissantes à éliminer les plaques séniles formées par les protéines amyloïdes, d’autres microglies sont à même d’y parvenir: celles provenant de cellules souches de la moelle osseuse qui ont migré vers le cerveau. Pour peu qu’on leur apporte de l’aide en augmentant leur production dans l’organisme ainsi que leur efficacité, par un renfort de certains de leurs enzymes et de leurs récepteurs par exemple. 

D’autres ressources immunitaires
M. Rivest et ses collaborateurs empruntent aussi une autre voie pour attaquer l’alzheimer à l’aide des propres ressources immunitaires d’une personne: les monocytes de surveillance, des globules blancs qui parcourent les vaisseaux sanguins pour «mettre la dent» sur l’amyloïde vasculaire qui s’y trouve. «Cette amyloïde, qui n’était pas très étudiée auparavant, joue un rôle plus important qu’on croyait dans la maladie, notamment en nuisant à l’oxygénation du cerveau, raconte le chercheur. Avec la microscopie intravitale (réalisée à l’intérieur d’un animal vivant), nous constatons de visu ce rôle néfaste et celui des monocytes qui attaquent les protéines toxiques dans les vaisseaux cérébraux.» Chez les personnes atteintes d’alzheimer, ces monocytes de surveillance sont moins efficaces. Il s’agirait donc, pour les chercheurs, de trouver des façons de les multiplier pour, peut-être, améliorer l’état des patients. 

À partir des microglies et des monocytes renforcés, il serait donc possible d’aider les mécanismes de défense naturels du corps à combattre la formation de plaques séniles. Dans ses laboratoires et avec la collaboration de compagnies pharmaceutiques, l’équipe Rivest explore différentes avenues pour synthétiser des molécules capables de jouer ce rôle, dans le but de mettre au point un traitement ou un vaccin qui préviendrait l’alzheimer. Les tests effectués jusqu’à maintenant donnent des résultats encourageants, comme ceux d’autres équipes à travers le monde, d’ailleurs. Mais on est loin du compte, avoue Serge Rivest: «Il faudra encore beaucoup de recherche pour avoir le dessus sur l’alzheimer.» 

1 Pour plus d’informations: Centre de recherche du CHU de Québec.

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Dans les dédales de nos mémoires http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/dedales-de-nos-memoires/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/dedales-de-nos-memoires/#comments Wed, 16 Nov 2016 15:00:49 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=30003355 Alors que vos yeux lisent les premiers mots de cet article «mémorable», votre cerveau se met en marche. Vos quelque 100 milliards de neurones sont en alerte, prêts à conduire l’information sous forme de signal électrique dans les dédales de …

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Alors que vos yeux lisent les premiers mots de cet article «mémorable», votre cerveau se met en marche. Vos quelque 100 milliards de neurones sont en alerte, prêts à conduire l’information sous forme de signal électrique dans les dédales de votre matière grise. Le cortex préfrontal, sous votre front, s’active. C’est là que votre mémoire à court terme, dite mémoire de travail, est localisée: elle assimile les lettres et les syllabes captées par vos yeux pour construire des mots et des phrases qui ont du sens, et ce, au fur et à mesure de la lecture.

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Sébastien Tremblay

Si on vous demandait maintenant de répéter de mémoire, mot pour mot, la première phrase de ce texte, en seriez-vous capable? Il y a fort à parier que non. Et c’est bien ainsi! La mémoire à court terme, son nom le dit, enregistre temporairement des données qui se dissiperont si vous ne faites pas un effort volontaire pour vous en souvenir, en l’apprenant par cœur par exemple. Sa capacité de rétention est en effet limitée à, semble-t-il, plus ou moins sept items qui ne restent en tête que quelques secondes. «C’est la mémoire du présent, la mémoire active, explique Sébastien Tremblay1, professeur à l’École de psychologie et directeur du laboratoire Co-DOT sur la cognition humaine. Elle permet de lire, de faire un calcul mental rapide ou de répéter une adresse qu’on vient de se faire dicter.»

Pour accomplir sa tâche, la mémoire de travail dépend grandement du contenu enregistré dans une autre partie du cerveau. En effet, pour que les mots que vous lisez aient un sens, vous devez en avoir appris la signification préalablement… et l’avoir retenue! Cette connaissance est archivée dans la mémoire à long terme. Un peu comme un ordinateur qui va chercher des données sur un serveur, votre mémoire à court terme communique avec votre mémoire à long terme pour récupérer les apprentissages et ainsi donner du sens au contenu du texte.

L’hippocampe entre en jeu
Et si au lieu de simplement lire cet article, vous décidiez de retenir la précieuse information qui s’y trouve afin de pouvoir en discuter le lendemain avec vos collègues de travail? Vous prendriez alors le temps de relire certains passages afin de les graver dans votre cerveau. L’information encodée temporairement dans la mémoire à court terme serait alors dirigée, par l’entremise de vos réseaux neuronaux, vers l’hippocampe, au cœur du cerveau.

::Paul De Koninck

Paul De Koninck

«C’est à cet endroit que la majorité des souvenirs des événements vécus se forment et que les connaissances générales acquises se consolident, avant d’être entreposés ailleurs dans le cortex cérébral», précise Paul De Koninck2, professeur au Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique et chercheur à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

Grâce à la mémoire à long terme, on peut se rappeler la date de naissance de son meilleur ami, le nom de la capitale de la France ou la fin du film visionné il y a deux jours. Ce disque dur humain enregistre également les habiletés motrices comme faire du vélo ou attacher ses lacets. «Sa grande capacité permet d’y conserver les souvenirs pendant des jours, des mois, des années, voire toute une vie!», ajoute Nancie Rouleau, professeure en neuropsychologie à l’École de psychologie et chercheuse à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

Multiples mémoires
Vous l’aurez compris, les êtres humains n’ont pas une mémoire, mais plusieurs mémoires qui font intervenir différentes parties du cerveau.

Les chercheurs se sont rendus à cette évidence en étudiant notamment des personnes souffrant de problèmes mnésiques, comme le célèbre patient H.M., pour Henry Molaison. Cet Américain a subi, en 1953, une chirurgie au cerveau destinée à le soigner de ses crises d’épilepsie sévères. On a alors enlevé une grosse partie de son hippocampe, région qui avait été identifiée comme le foyer de son épilepsie. Après sa chirurgie, H.M. était incapable de se forger de nouveaux souvenirs. Étonnamment, son cerveau continuait pourtant d’enregistrer les apprentissages moteurs. La neurologue montréalaise Brenda Milner, qui suivra ses progrès jusqu’en 2008, ira jusqu’à lui apprendre à copier un dessin à partir d’un miroir même si, d’une fois à l’autre, H.M. oubliait qu’il maîtrisait cette tâche difficile!

C’est grâce à de telles observations que chercheurs et médecins ont compris que la mémoire est multiple et compartimentée. Tous conviennent aujourd’hui que nos connaissances de vocabulaire ou de langage –la mémoire sémantique– vont surtout se loger dans le lobe temporal, alors que nos expériences personnelles de vie –la mémoire épisodique– font intervenir plus précisément l’hippocampe. Nos habiletés et nos comportements moteurs, quant à eux, sont classés dans le cervelet et le lobe frontal.

«Il reste encore beaucoup d’inconnu, mais on sait que chaque fois qu’un souvenir surgit, un groupe de neurones s’active, précise Paul De Koninck. On le voit clairement aujourd’hui à l’aide de l’imagerie médicale.»

1 Sébastien Tremblay est également directeur scientifique de l’Unité mixte de recherche en sciences urbaines (UMRsu).

2 Paul De Koninck est aussi conseiller scientifique au Centre de neurophotonique.

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Mémoire: mode d’emploi http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/memoire-mode-demploi/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/memoire-mode-demploi/#comments Wed, 16 Nov 2016 15:00:35 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=30003374 Parler, manger, contacter un ami. Tous nos gestes quotidiens, ou presque, sollicitent la mémoire. Cette faculté fait tellement partie de nos vies que nous en oublions parfois son importance! Et pourtant: «Sans mémoire et les apprentissages qu’elle permet, il n’y …

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Parler, manger, contacter un ami. Tous nos gestes quotidiens, ou presque, sollicitent la mémoire. Cette faculté fait tellement partie de nos vies que nous en oublions parfois son importance! Et pourtant: «Sans mémoire et les apprentissages qu’elle permet, il n’y a pas de survie possible», affirme Alexandre Buysse1, professeur au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage. Mais ce lien étroit n’est pas figé, déterminé d’avance, précise-t-il. «La mémoire est vivante, elle se transforme en permanence. Très malléable chez les petits, elle se spécialise au fur et à mesure que nous grandissons, notamment selon nos métiers, nos occupations.»

Au début de la vie
Cela dit, bien que cette spécialisation de la mémoire contribue à notre efficacité, il ne faut pas la provoquer trop tôt. Pourquoi? «Parce la capacité de mettre en lien divers éléments d’information est probablement le plus grand déterminant de la mémoire», indique Alexandre Buysse. En gros, c’est en liant les éléments nouveaux aux connaissances qu’on possède et en leur donnant un sens à partir de nos expériences qu’on arrive à les mémoriser. «Or, plus on donne à l’enfant l’occasion de se familiariser avec différents domaines —arts, langues, etc.—, plus on lui fournit de tentacules grâce auxquelles il pourra retenir ce qu’il doit apprendre.»

D’ailleurs, l’enfant cherche par lui-même à comprendre ce qui l’entoure pour mieux équiper sa mémoire. L’âge des «pourquoi», ça vous dit quelque chose? «Pareillement, ces chansons ou ces histoires que l’enfant souhaite réentendre en boucle, il ne cherche pas à les retenir par cœur, mais plutôt à créer chaque fois plus de sens avec ce qu’il connaît déjà. Et c’est ainsi qu’il les apprend! En tant que parent, on peut guider l’enfant dans ce processus en insérant dans l’histoire des détails de sa vie personnelle, en lui demandant de la résumer dans ses mots.»

Quand on entre à l’école
Sans surprise, à l’école, la mémoire fonctionne aussi en liant des éléments les uns aux autres. «La répétition sans donner de sens n’aide pas les élèves à apprendre, constate Alexandre Buysse. Cela vaut aussi pour les règles de mathématiques et de grammaire qui, le plus souvent, sont inculquées sans mise en contexte.»

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Alexandre Buysse

De plus, on l’aura compris, mémorisation va de pair avec personnalisation. Ce qui soulève toute la question de l’apprentissage propre à chaque enfant. «Malheureusement, le système scolaire demeure en général rigide et linéaire, alors que la mémoire, elle, ne l’est pas, déplore le professeur. Heureusement, un nombre croissant d’enseignants osent des méthodes originales. Leurs initiatives doivent être encouragées.»

Quant à l’importance d’un sommeil suffisant pour les écoliers, plusieurs données scientifiques en font état. «Le manque de sommeil diminue la capacité attentionnelle et empêche la reconfiguration en profondeur des connexions qui forment la mémoire», précise Alexandre Buysse. Détail étonnant, cette reconfiguration ne se limite pas aux périodes de dodo. «Être dans la lune ou rêvasser la permet également, note-t-il. En ce sens, c’est une erreur d’occuper les enfants en permanence. Leur mémoire a besoin de temps à ne rien faire.»

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Trous de mémoire: faut-il s’inquiéter? http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/trous-de-memoire-faut-sinquieter/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/trous-de-memoire-faut-sinquieter/#comments Wed, 16 Nov 2016 15:00:25 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=30003396 Rien de plus frustrant que de posséder une information sans pouvoir la communiquer. Surtout au beau milieu d’une conversation, quand vous avez la parole et que cette information joue soudain à la cachette dans votre cerveau au lieu de se …

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Rien de plus frustrant que de posséder une information sans pouvoir la communiquer. Surtout au beau milieu d’une conversation, quand vous avez la parole et que cette information joue soudain à la cachette dans votre cerveau au lieu de se présenter tout naturellement… 

Qu’y a-t-il à comprendre de ce genre d’épisode, quand doit-on s’en inquiéter et peut-on rétablir une faculté qui oublie? Autant de questions auxquelles répond Martine Simard1, professeure à l’École de psychologie. La neuropsychologue explique aussi comment on cherche à redonner une certaine capacité d’apprentissage aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. 

Sommes-nous constamment menacés de perdre la mémoire?
Je ne dirais pas cela, la mémoire n’est pas un disque dur au contenu facile à effacer. D’ailleurs, depuis toujours, les humains comptent au quotidien sur leur mémoire pour apprendre de nouvelles choses, pour retenir de l’information, bref pour survivre. Par contre, les performances cognitives (dont la mémoire) varient d’un individu à l’autre, et ce, dès la naissance.

Il faut aussi mentionner que la mémoire de chaque personne connaît de bonnes fluctuations au cours d’une vie, ou même d’une seule année. 

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Martine Simard

Qu’est-ce qui peut faire varier nos performances?
La mémoire est très vulnérable à toute influence: insomnie, inquiétude, alimentation, troubles mentaux, médicaments, abus de drogue. Jamais on ne pourrait demander à une personne qui a subi une intervention chirurgicale il y a trois jours d’apprendre par cœur quelques pages de Victor Hugo: l’anesthésie et la douleur vont interférer avec ses capacités habituelles. On sait aussi qu’une dépression majeure peut gravement affecter la mémoire, puisque le cerveau est alors en état de sous-stimulation. 

Les femmes ont-elles des problèmes particuliers de mémoire?
Oui, à cause d’une hormone qui leur est propre, l’œstrogène. Cette hormone a un effet modulateur sur certains neurotransmetteurs, soit les messagers chimiques qui permettent aux neurones de parler entre eux. Et plusieurs neurotransmetteurs affectés par l’œstrogène ont une grande importance pour notre fonctionnement cognitif. En conséquence, lorsqu’il y a des variations de production d’œstrogène pendant le cycle hormonal ou lorsque les ovaires cessent d’en produire à la ménopause, certaines femmes en ressentent les effets sur leur mémoire, entre autres. 

1 Martine Simard est également membre de l’Axe de recherche neurosciences cliniques et cognitives de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

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