Archives des Bienvenue dans ma maison - Contact http://www.contact.ulaval.ca La zone d'échange entre l'Université, ses diplômés, ses donateurs et vous. Tue, 13 Nov 2018 15:03:11 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.8.1 Dessine-moi la maison québécoise http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/dessine-moi-la-maison-quebecoise/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/dessine-moi-la-maison-quebecoise/#respond Wed, 25 Nov 2015 17:10:39 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=11483 L’histoire de la maison québécoise en est une de diversité, de contrastes et de multiples sources d’inspiration. De la maison traditionnelle à la maison en rangée loge tout un univers que nous fait découvrir l’architecte et professeur à l’École d’architecture …

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L’histoire de la maison québécoise en est une de diversité, de contrastes et de multiples sources d’inspiration. De la maison traditionnelle à la maison en rangée loge tout un univers que nous fait découvrir l’architecte et professeur à l’École d’architecture Jacques White.

Les maisons québécoises sont-elles le reflet de notre identité?
C’est incontournable: ce qu’on fait reflète qui on est, ce qui inclut nos valeurs et nos perceptions de la maison idéale. Qu’est-ce qu’une maison québécoise? C’est un sujet complexe. À une certaine époque, on associait la demeure québécoise à une maison avec toiture à deux pentes ornée de lucarnes. En fait, ce type de construction provient de l’Europe. Au XVIIe et au début du XVIIIe siècles, il y a eu les maisons à toit mansardé, dont l’objectif était d’optimiser l’espace en hauteur. Sans oublier l’influence américaine, avec l’arrivée des bungalows dans les années 50. La maison québécoise se trouve dans toutes ces variations. Le résultat est parfois plus intéressant, parfois moins. Mais l’identité québécoise, elle, est toujours là.

::Jacques White

Jacques White

Pendant longtemps, l’architecture de la maison québécoise a été orientée vers le pratique plutôt que l’esthétique. Pourquoi?
Cela s’explique par des raisons économiques. Avant l’industrialisation, les gens vivaient avec peu de moyens. Ils héritaient de la maison de leurs parents sans véritable possibilité d’innover, donc le côté pratique était prioritaire. Lorsque l’économie s’est développée, on s’est rendu compte qu’on pouvait esthétiser davantage les demeures. Leur façade, à partir de ce moment, est devenue plus importante, principalement parce qu’elle servait à afficher un succès économique. On le voit très bien quand on compare l’avant et l’arrière des maisons: les efforts déployés à l’avant par rapport à ce qu’on exprime à l’arrière. L’entrée, le vestibule et l’escalier jouent un rôle de premier plan, car ils reflètent notre réussite sociale. La finition du bâtiment sur la rue est souvent magnifiée tandis que celle qui donne sur la cour et sur les côtés est plutôt négligée. Contrairement à autrefois, où la simplicité du quotidien se reflétait dans l’architecture globale des maisons, les constructions d’aujourd’hui sont souvent prétentieuses.

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Des maisons flexibles qui s’adaptent http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/des-maisons-qui-sadaptent/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/des-maisons-qui-sadaptent/#respond Wed, 25 Nov 2015 17:10:10 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=11526 L’architecture adaptative, ou reconfigurable, permet de transformer l’habitat selon les besoins de l’occupant. Les volets d’une fenêtre en sont une expression simple: fermés, ils bloquent les rayons solaires trop chauds ou conservent la chaleur la nuit. Mais les architectes rêvent …

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L’architecture adaptative, ou reconfigurable, permet de transformer l’habitat selon les besoins de l’occupant. Les volets d’une fenêtre en sont une expression simple: fermés, ils bloquent les rayons solaires trop chauds ou conservent la chaleur la nuit. Mais les architectes rêvent de plus.

En Nouvelle-Zélande, certains ont imaginé une maison de plage mobile qu’on peut éloigner des côtes lors de tempêtes. Ses murs fenestrés peuvent aussi être recouverts par un panneau amovible lors de pluies violentes ou pour ombrager la pièce.

Ici, plusieurs chercheurs de l’Université Laval travaillent à harmoniser nos maisons avec les changements climatiques et la nature afin qu’elles soient conformes aux nouvelles normes de performances énergétiques de la Régie du bâtiment du Québec et afin d’amortir la hausse des tarifs d’électricité. Selon ces experts, la demeure idéale serait adaptable et bioclimatique, mais aussi sécuritaire pour la population qui vieillit. 

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Prototype d’une maison adaptable et flexible conçu par les professeurs André Potvin et Claude Demers.

Des habitations qui bougent
André Potvin1, professeur à l’École d’architecture, pense à une maison adaptable dont certains pans de murs, de plafonds et de planchers seraient amovibles. Le but? Profiter de la ventilation et de la luminosité naturelles selon la période de la journée ou selon la saison. Pour montrer les possibilités d’une telle demeure, il a fait construire avec sa collègue Claude Demers2, également professeure à l’École d’architecture, un prototype en bois de trois étages à échelle réduite. «Pour nous, le confort passe par la capacité de choisir, précise André Potvin. L’architecture adaptative réinterprète la façon de construire et d’habiter nos logis.»

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André Potvin

L’idée de mouvement vient remettre en question le statisme de l’architecture contemporaine de nos maisons et la passivité des gens qui y vivent: «On vient confier un rôle actif à l’occupant en lui proposant des possibilités d’adaptation pour maximiser son confort et les performances énergétiques du bâtiment, explique le chercheur. On ne veut plus un occupant passif dans un bâtiment dont l’action est régulée mécaniquement, mais plutôt un habitant actif qui contrôle un bâtiment passif». Une maison est dite passive lorsqu’elle utilise peu d’énergie pour assurer le confort thermique. Et son occupant a un rôle à jouer pour y parvenir: Il peut, par exemple, fermer stores et rideaux durant la nuit pour conserver la chaleur plutôt que de laisser les thermostats électroniques augmenter le chauffage.

 

1 André Potvin est également cofondateur et membre du Groupe de recherche en ambiances physiques (GRAP).

2 Claude Demers est aussi cofondatrice et membre du Groupe de recherche en ambiances physiques (GRAP).

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12 éléments qui influencent la valeur d’une maison http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/12-elements-qui-influencent-la-valeur-dune-maison/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/12-elements-qui-influencent-la-valeur-dune-maison/#comments Wed, 25 Nov 2015 17:10:09 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=11517 Qu’est-ce qui détermine la valeur d’une maison? Son âge, son état général, mais aussi une foule d’éléments dont plusieurs n’ont aucun lien avec le bâtiment lui-même. Loin d’être stables, ces caractéristiques varient selon les modes, le temps, les lois du …

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Qu’est-ce qui détermine la valeur d’une maison? Son âge, son état général, mais aussi une foule d’éléments dont plusieurs n’ont aucun lien avec le bâtiment lui-même. Loin d’être stables, ces caractéristiques varient selon les modes, le temps, les lois du marché. Autant le dire: fixer le prix d’une demeure est un exercice complexe qui recèle bien des subtilités.

::François Des Rosiers

François Des Rosiers

Ces subtilités, François Des Rosiers1, professeur au Département de finance, assurance et immobilier de la Faculté des sciences de l’administration, les place sous sa loupe depuis plus de 30 ans. À la suite de nombreuses analyses et collectes de données, lui et ses collègues sont arrivés à cibler des facteurs qui, tout en étant nuancés, influencent la valeur d’une propriété.

Le bâtiment lui-même

1- Le nombre de pièces

Certaines caractéristiques physiques sont des marqueurs classiques de la valeur d’une maison. Son âge et sa grandeur déterminent jusqu’à la moitié de sa valeur. D’autres facteurs s’expliquent par des tendances récentes. Le nombre de pièces, par exemple. Plus elles sont nombreuses, moins c’est un avantage. Étonnant? L’explication est dans la mode aux aires ouvertes. En habitation, le design actuel mise beaucoup sur la luminosité. Dans ce contexte, trop de murs et de pièces fermées dans une maison devient un handicap, souligne François Des Rosiers.

2- Des attributs de «luxe»

piscine_150Climatisation, aspirateur central, salles de bain multiples, plancher de bois massif: ces attributs dits de «luxe», autrefois listés parmi les extras, sont désormais pris pour acquis par les acheteurs. Leur absence peut donc jouer négativement sur la valeur d’une maison. Un cas particulier? Celui de la piscine excavée. Les analyses du professeur Des Rosiers démontrent que son coût de construction reste toujours supérieur par rapport au gain qu’elle arrive à procurer à la valeur d’une demeure.

3- Les rénovations récentes

Le réaménagement de certaines pièces peut contribuer à hausser le prix d’une maison. C’est vrai en particulier pour la cuisine et pour la salle de bain. La rénovation domiciliaire est d’ailleurs en vogue chez nous. Selon des données de Statistique Canada mises à jour par l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), les Québécois ont dépensé 12 G$ en 2014 pour cette activité. Mais attention! Avant d’ouvrir son portefeuille, nuance François Des Rosiers, mieux vaut s’assurer que les travaux planifiés ne plaisent pas qu’à soi-même. Les goûts en matière de design et les exigences des gens ont considérablement changé depuis les dernières décennies. Un design jugé élégant par l’un ne l’est pas nécessairement par l’autre. Si le résultat des rénovations ne plaît qu’à vous et aux vôtres, adieu la valorisation!

1 François Des Rosiers est aussi membre du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD) et du réseau Villes Régions Monde (VRM).

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Posséder son chez-soi: le rêve! http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/posseder-son-chez-soi-le-reve/ http://www.contact.ulaval.ca/article_dossier/posseder-son-chez-soi-le-reve/#comments Wed, 25 Nov 2015 17:10:01 +0000 http://www.contact.ulaval.ca/?post_type=article_dossier&p=11492 Longtemps, la maison de banlieue avec sa pelouse impeccable, son barbecue et sa piscine hors terre a symbolisé l’American way of life. Un univers de tranquillité permettant à la famille de se construire à l’abri du danger et …

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Longtemps, la maison de banlieue avec sa pelouse impeccable, son barbecue et sa piscine hors terre a symbolisé l’American way of life. Un univers de tranquillité permettant à la famille de se construire à l’abri du danger et de la pollution. Les critiques de ce style de vie, souvent qualifié d’ennuyeux et de conformiste, l’attribuent généralement au rêve américain, à la base du développement de la ville aux États-Unis dans les années 50 et 60. Erreur. L’aspiration à posséder une maison individuelle transcende la plupart des sociétés occidentales depuis plusieurs millénaires. Par contre, cela fait seulement quelques décennies que les propriétaires s’éloignent des centres urbains, grâce à la possession d’une voiture individuelle.

Crier haro sur la ville
La sociologue Andrée Fortin1, codirectrice du Groupe interdisciplinaire de recherche sur les banlieues (GIRBa), décortique ce mode d’habitat depuis plus de 30 ans. La chercheuse constate que le désir de s’établir en périphérie des quartiers centraux ne se dément pas dans la région de Québec. D’abord à Sillery, à Sainte-Foy ou à Beauport, puis dans des territoires autrefois considérés agricoles, comme Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier ou Sainte-Brigitte-de-Laval. «Il faut se rappeler qu’en  1961, une enquête effectuée par la Commission d’enquête sur le logement de la cité de Québec, à l’invitation du conseil municipal, s’était penchée sur les conditions de logement à Québec. Selon le rapport obtenu2, 40% de l’habitat dans la ville de Québec, qui comprenait seulement les quartiers centraux à cette époque, laissait à désirer. Certains logements n’avaient pas d’eau chaude, d’autres pas de salle de bain ou présentaient des installations électriques défectueuses.» La situation était comparable à Montréal. Rien d’étonnant que la publicité d’alors vante la belle céramique de la salle de bain des bungalows tout juste construits, ou leur excellente isolation. Le mot d’ordre dans les années 60 était clair: s’installer dans des maisons neuves et en bon état pour élever ses enfants dans un environnement sain.

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Andrée Fortin

La faute au cinéma?
Trois générations plus tard, les idées reçues dépeignant la ville comme le lieu de tous les dangers perdurent dans la culture populaire, au grand étonnement d’Andrée Fortin. Bien décidée à comprendre pourquoi des gens qui n’ont même jamais habité le centre-ville le considèrent sous un jour aussi noir, la professeure nouvellement retraitée du Département de sociologie a analysé, en 2013, un total de 250 films québécois pour mieux comprendre l’incidence du cinéma sur l’image de la campagne, de la banlieue et de la ville.

Selon elle, une bonne partie des clichés véhiculés à propos de la ville ou de la banlieue trouve sa source dans le cinéma québécois, qui les refléterait autant qu’il les alimente. Son analyse dépeint ces différents lieux de l’agglomération sous un jour bien particulier. Par exemple, tant dans Le Matou, réalisé par Jean Beaudin en 1985, que dans Le Ring d’Anaïs Barbeau-Lavalette, sorti en 2007, les enfants qui vivent au centre-ville sont négligés et mal logés.

En banlieue, au contraire, ils bénéficient de bonnes conditions matérielles. Souvenez-vous de Léon, le jeune délinquant de C’est pas moi, je le jure !, réalisé par Pierre Falardeau en 2008, ou de Christian, Raymond, Antoine et Zac dans C.R.A.Z.Y de Jean-Marc Vallée, également sorti en 2008. Installés dans de jolies maisons avec terrain et bien vêtus, ces personnages sont bien entourés, même si leur vie n’a rien d’un chemin parsemé de roses.

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1 Andrée Fortin est également membre du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD) et du réseau Villes Régions Monde (VRM).

2 connu sous le nom de Rapport Martin

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